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Le Fonds d'entretien Routier (FER) a réussi à lever 130 milliards de F CFA auprès d'un consortium de huit banques.

  
21 / 02 / 2014
Le Fonds d'entretien Routier (FER) a réussi à lever 130 milliards de F CFA auprès d'un consortium de huit banques.

La convention de crédit a été signé le jeudi 20 février à Abidjan.

Le consortium est composé de sept banques et non huit. Ecobank Capital et Africa Link Capital ont joué le rôle d’arrangeurs.

Le Fonds d’entretien Routier (FER), organe d’État placé sous la tutelle du ministère ivoirien des Infrastructures économiques, a réussi à lever 130 milliards de F CFA (près de 200 millions d’euros) auprès d’un consortium de sept banques*. Cette opération avait pour arrangeurs Ecobank Capital et Africa Link Capital de l’ivoirien Serge Tidiane Diop. La banque d’affaires française Algest Consulting du franco-ivoirien Ibrahim Magassa a joué le rôle de conseiller auprès du FER.

La cérémonie de signature de la convention de crédit a eu lieu le jeudi 20 février à Abidjan, en présence de Patrick Achi, le ministre des Infrastructures économiques, de Kaba Nialé, la ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des Finances, et d’Abdourahmane Cissé, le ministre du Budget.

Réhabilitation

Les fonds mobilisés serviront au financement du programme d’entretien routier pour l’année 2014. « Nous commencerons d’abord par réhabiliter les voiries d’Abidjan avant de nous orienter vers les routes départementales et régionales, a expliqué Siandou Fofana, le directeur général du FER. »

Ce financement, a-t-il ajouté, est un prêt qui « sera remboursé dans une période comprise entre deux ans et cinq ans. Les banques se rémunéreront à partir de notre quote-part de la taxe spécifique unique (TSU) prélevée sur les produits pétroliers, les vignettes auto, la patente et les licences de transport ».

280 milliards de F CFA par an

Le directeur général du FER a également révélé que sa structure devra lever 280 milliards de F CFA (environ 430 millions d’euros) chaque année sur une période de dix ans pour la remise à niveau complète du réseau routier ivoirien.

Ce dernier, vaste de 82 000 kilomètres, compte 6500 kilomètres de tronçon bitumé et une autoroute de 230 kilomètres reliant la capitale économique Abidjan, au sud du pays, à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, située dans le centre du territoire ivoirien.

 

Source: Jeune Afrique